3 000 km de pistes cyclables, 150 000 places de stationnement et… une nouvelle règle qui change la donne pour les motards parisiens. Depuis septembre 2022, le stationnement payant s’invite dans le quotidien des deux-roues motorisés dans la capitale, sauf pour ceux qui roulent à l’électrique. Les tarifs jonglent avec les quartiers et les durées, tandis que les résidents abonnés gardent leur privilège de gratuité. Plus besoin d’un ticket coincé sur le guidon : les contrôles se font à la volée, grâce à la reconnaissance des plaques. Pour régler, les applications mobiles, les horodateurs adaptés ou les abonnements en ligne ont pris le relais. Certaines professions s’en tirent avec des dérogations taillées sur mesure, à condition de remplir les bonnes cases. Quant aux visiteurs de passage, mieux vaut s’informer sur les emplacements autorisés et les démarches, faute de quoi la sanction peut tomber sans prévenir.
Plan de l'article
Stationnement des deux-roues à Paris : panorama des règles en vigueur
Dans Paris, le stationnement des deux-roues motorisés, motos comme scooters, ne s’improvise plus. Désormais, on s’arrête uniquement sur les aires marquées d’un pictogramme “moto” ou dans certains parkings souterrains. Arrêter son véhicule sur un trottoir, même discrètement, risque d’attirer l’attention : la vigilance municipale ne tolère plus les entorses.
Tous les deux-roues thermiques sont concernés par ce système payant. Seuls les véhicules électriques échappent à la facturation, un coup de pouce affiché à la mobilité plus propre. La tarification s’adapte en fonction du secteur : plus on vise le cœur de Paris, plus le coût grimpe. Ce dispositif vise à mieux gérer l’espace public, désengorger les quartiers denses et encourager les comportements responsables.
Chaque moto, du simple scooter urbain à la grosse cylindrée, se plie à ces conditions. Miser sur les parkings réservés, c’est opter pour plus de sécurité et limiter les tentatives de vol ou d’actes de vandalisme. Pour les habitants de la capitale, un abonnement dédié offre plus de sérénité au quotidien, écartant la peur de tourner inutilement à la recherche d’une place autorisée.
Les méthodes de contrôle ont évolué : inutile désormais de laisser un ticket sur sa moto, la lecture automatique des plaques d’immatriculation décide du sort. Et si le paiement n’est pas en règle, le forfait post-stationnement (FPS) n’attend pas pour atterrir dans la boîte aux lettres. Face à ce schéma, la réalité est limpide : soit payer ce qui est dû, soit voir arriver la sanction.
Faut-il payer pour stationner sa moto ou son scooter dans la capitale ?
Depuis la fin 2022, le stationnement des deux-roues motorisés thermiques, qu’il s’agisse de motos ou de scooters, est devenu payant dans Paris. Le coût diffère selon la zone : se garer en plein centre revient nettement plus cher qu’en périphérie. La distinction entre la rive droite et la rive gauche reste palpable sur la grille tarifaire.
Deux profils d’usagers se dessinent : d’un côté, ceux qui roulent encore en thermique et qui règlent leur stationnement, de l’autre, les détenteurs de deux-roues électriques qui dérogent à la règle. Ce choix de politique urbaine encourage la mutation vers l’électrique, réduisant bruit et pollution.
Ci-dessous, un aperçu des zones et de leur fonctionnement tarifaire :
- La zone centrale, arrondissements du centre, impose le tarif le plus élevé et un renouvellement rapide des stationnements.
- Les quartiers périphériques offrent un prix plus accessible, mais la surveillance reste active.
Le paiement se fait via les horodateurs de rue ou de façon dématérialisée, avec les applications mobiles dédiées. Attention à ne pas zapper la démarche ou à dépasser la durée prévue, sous peine de voir arriver rapidement le forfait post-stationnement (FPS). Les parkings en ouvrage peuvent proposer des solutions plus souples, des abonnements spécifiques ou des tarifs adaptés aux deux-roues.
Les nouvelles règles de paiement couvrent presque tous les véhicules, sauf quelques cas particuliers : deux-roues électriques ou situations de handicap avérées. Les vérifications reposent sur la lecture automatisée des plaques. À présent, stationner une moto ou un scooter à Paris, c’est calculer plus qu’avant : chaque arrêt est pesé à l’aune des contraintes budgétaires et réglementaires.
Modalités de paiement et solutions pratiques pour régler son stationnement
Payer son stationnement à Paris ne laisse plus de place au hasard. Deux modes, en général, s’offrent aux motards : l’utilisation des horodateurs sur la voirie ou les applications mobiles prévues à cet effet. Chaque passage nécessite de renseigner sa plaque d’immatriculation, d’indiquer la durée désirée et de valider le paiement. Désormais, inutile de dégainer de la monnaie : carte bancaire et paiement sans contact sont devenus la norme aux horodateurs.
La tendance penche nettement vers les smartphones. Applications comme PayByPhone, Flowbird ou ParkNow ont simplifié la vie des motards parisiens. En quelques gestes, on démarre ou interrompt une session de stationnement, sans remettre les pieds près de la moto. Pratique lorsqu’un rendez-vous s’éternise : prolonger le stationnement se fait en quelques secondes, ce qui évite bien des déconvenues avec le forfait post-stationnement (FPS).
Pour éclairer la question des contrôles et tarifs, voici deux points-clés à connaître :
- Le ticket papier affiché sur la moto appartient désormais au passé : tout repose sur la conformité de la plaque, contrôlée électroniquement.
- Les applications mobiles localisent la zone tarifaire, simplifiant le choix du montant à régler.
Pour ceux qui garent leur deux-roues toujours au même endroit, un abonnement résident (sous réserve de justificatifs de domicile) fait baisser le coût quotidien. Certains parkings publics réservent également des emplacements spécifiques, pensés pour réduire la pression en surface, avec des offres d’abonnement étudiées pour les trajets du quotidien.
Chacune de ces solutions de paiement répond à une façon différente d’utiliser la moto à Paris. Livreurs pressés, professionnels non-stop ou simples usagers réguliers : tous adaptent leur organisation en fonction de ces nouveaux scénarios.
Exemptions, tarifs spécifiques et ressources utiles pour les usagers
Certains profils échappent au paiement du stationnement. Les détenteurs d’une carte mobilité inclusion (CMI) mention stationnement ou d’une carte européenne de stationnement peuvent se garer sans payer sur n’importe quelle place en voirie, à condition d’afficher leur carte en évidence. Pour les personnes à mobilité réduite, la démarche s’arrête là : pas de paperasse à rajouter ni de demande spécifique à renouveler.
Côté professionnels, des abonnements ciblés existent également : plombiers en intervention, livreurs chronométrés ou infirmiers, chacun peut accéder à des formules qui leur évitent la perte de temps liée à la quête d’une place payante à chaque arrêt. Moins d’administratif, plus d’efficacité sur le terrain.
Bonne nouvelle aussi pour ceux qui roulent le week-end ou lors d’un jour férié : le stationnement reste gratuit partout à ces moments-là pour tous les deux-roues motorisés. Ce répit officiel permet de circuler de quartier en quartier sans surveiller l’heure ni craindre la dette imprévue à régler après-coup. Attention toutefois : certains arrondissements peuvent adopter des aménagements, d’où l’intérêt de vérifier les informations actualisées en mairie.
Pour aborder ce casse-tête parisien plus sereinement, voici quelques repères sur les ressources et réflexes à garder :
- Le site de la mairie de Paris détaille les situations qui ouvrent droit à des exonérations ou à des abonnements dédiés.
- Pour les questions autour du handicap, les ressources publiques recensent les emplacements accessibles et les modalités de recherche de place.
- Dans les parkings privés, chaque exploitant peut imposer sa propre règle : il vaut mieux se renseigner avant d’accéder à ces espaces.
Conserver les preuves d’assurance moto et ses papiers à portée de main reste un réflexe judicieux lors d’un contrôle. Parce que les règles évoluent vite à Paris, mieux vaut garder le réflexe de consulter régulièrement les dernières infos officielles ou d’appeler la voirie en cas de doute. Accepter ces nouvelles habitudes, ce n’est pas céder à la ville, juste s’assurer que sa liberté de circuler tienne bon… aussi longtemps que la moto roule.


